La vraie nouveauté naît toujours dans le retour aux sources.
Ca y est l’été est officiellement terminé. J’ai essayé de le faire perdurer en partant en septembre mais rien à faire le mauvais temps m’a rattrapé. Alors autant rentrer !
A l’heure où j’écris, je suis dans l’avion. A ma droite, ma mère s’endort. A ma gauche, j’aperçois la mer vue du ciel.

Une fois de plus, je te quitte, petite Guadeloupe, avec l’envie, cette fois de laisser une trace de mon passage et de m’adresser à toi à travers ces mots et ces quelques images.
A bien des reprises, tu m’as accueillie : 1 semaine ou 2 et parfois même un mois. A chacun de mes passages, tu m’as vu grandir, jusqu’à devenir femme.

Dès la sortie de l’aéroport, ta chaleur m’embrase et ton odeur si singulière m’enivre.
Je n’ai jamais mesuré la chance que j’avais. Pour moi, tu te résumais en visites familiales incessantes, chaleurs étouffantes… J’étais le festin de moustiques assoiffés.
Comment peut-on vivre ça toute l’année ?
Puis, ma jolie Guadeloupe, tes paysages singuliers se rappellent à moi. Tes maisons aux toits colorés, tes plages au sable blanc ou noir, et la mer d’un bleu turquoise.



Mais il y a aussi cette vie au ralenti, ta faune et ta flore, ces plats aux doux parfum d’épices, ces accents chantants qui te rappellent que les plaisirs simples de la vie sont précieux.



Sans oublier ton histoire mystérieuse, que nos anciens ont bien du mal à nous raconter, mais que l’on sait lourde.




Chacun de mes passages se ponctuaient par un enterrement, parce qu’ici la mort fait partie intégrante de la vie. Je ne manquais d’ailleurs jamais les annonces d’obsèques à la radio certaine d’entendre Maman, Papa, Tatie ou Tonton dire : « ah-ah, Missié Intel est mort alors » (traduction : Oh Monsieur X est mort).


Ma petite île, une fois de plus je suis venue te rendre visite, une visite particulière car cette année ma mamie que as tu naître, grandir et s’épanouir en tant que femme, mère et grand-mère (aujourd’hui 4 fois arrière-grand-mère) a soufflé sa 100e bougie.


Alors mon petit papillon, je souhaite te remercier de prendre soin d’elle comme tu le fais (et malgré les conditions sanitaires particulières).
C’est le coeur serré que je te quitte aujourd’hui, et te dis à très vite.
Hâte de te retrouver pour une prochaine aventure.
L’inconnue de l’île aux belles eaux.

Trop joliment écrit !!!
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Merci Chris 😘
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Waouh !! Je tombe à l’instant sur cet article… Jolis mots vraiment…
Je continue ma découverte… Belle journée
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merci, ça me fait vraiment plaisir… bonne visite à toi 😉
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